Un new deal à créer avec le monde végétal.
Les nouveaux outils d’observation des plantes bouleversent notre perception (accélération du temps vidéo, capacité à observer les réseaux sous terre…).
Les plantes sentent, voient, entendent. Elles sont incroyablement mobiles, élaborent des tactiques de défense et de conquête extrêmement efficaces. Elles s’adaptent sans cesse au changement. Elles vivent en réseau et communiquent entre elles, de façon chimique, électrique ou en utilisant d’autres espèces. Le réseau racinaire est d’une vivacité surprenante et d’une densité insoupçonnée. Certains le comparent au réseau Internet.
La dépendance de l’homme et des animaux à l’égard du monde végétal est totale.
Sans les plantes, la capacité de survie des hommes serait d’un mois. Le monde végétal fournit notre oxygène, notre énergie (pétrole, charbon), nos matériaux de construction, nos livres, nos médicaments et bien sûr notre alimentation et celle des animaux que nous mangeons.
D’un autre côté, l’homme a une forte capacité de destruction de la biodiversité. Les forêts primaires en sont un exemple des plus flagrants.
L’investissement et les politiques publiques ne prennent pas encore en compte le potentiel de l’intelligence végétale.
Face aux menaces climatiques, à la surpopulation, à la pollution, l’aide du monde végétal est essentielle. Les plantes sont par exemple des pièges à carbone, des dépolluants. Ce sont des outils majeurs pour l’homme, les animaux, les insectes, les microorganismes.
L’intelligence végétale, présente à des degrés divers dans plus de 85% de la biomasse de la terre, est une matière encore peu explorée. Une nouvelle conquête de l’Ouest?