La terre détruite par l’homme d’Elysée Reclus, 1864, article réédité en 2019 par “espaces et signes”.
Ce grand géographe français du XIX° siècle a été un précurseur pour envisager les relations difficiles de l’homme industriel avec la nature.
Son titre est pourtant réducteur car son propos est plus positif qu’il n’y parait : si les hommes qui nient la nature, souvent par ignorance et volonté de profit immédiat, peuvent faire des désastres, ceux, au contraire, qui la comprenne, et la respecte (ce qu’on appellerait aujourd’hui symbiose ou synergies de l’homme et de la nature) arrivent à faire des miracles (exemples des Pays-bas, de la Toscane ou de l’Ecosse).
Finalement le savoir technique et la précision industrielle peuvent aussi se mettre intelligemment au service de la nature dont dépend l’humain.